Développement du conditionnement aérobie

Développement du conditionnement aérobie

5 oct. 2023

Contextualisation : zones d’entraînement (Partie 1/4)

Développement du conditionnement aérobie

Temps de lecture estimé : 3 min

 

Zones d’entraînements

Pour commencer à parler du développement du conditionnement aérobie, amorcer une contextualisation des repères de l’entraînement par zones d'intensité permet d’établir un lexique commun. En effet, le conditionnement aérobie oriente l'approche des séances à un certain seuil d'intensité. Intensité estimer par rapport à certaines valeurs, comme la consommation maximale d'oxygène (VO2max) : le volume maximal d'oxygène qu'un athlète peut consommer par unité de temps lors d'un exercice donné.

 

La VO2max permet d’évaluer l’intensité d’un exercice donné. Elle a aussi ses limites, alors d’autres valeurs comme la fréquence cardiaque et la concentration en lactate sanguin permettent d'apporter plus de nuance pour l’entraînement (1). 

 

Pour le conditionnement aérobie, j’apprécie utilisé un modèle basé sur 3 zones d’entraînement, couramment employé dans les sports d’endurance (figure 1), il servira ici de référence pour évoquer les principes de développement du conditionnement aérobie. 

 

Figure 1: Modèle basé sur 3 zones d’intensité, identifié par les seuils ventilatoires

Image copiée/collée du Modèle de S. Seiler, What is the best practice for training intensity and duration distribution in endurance athletes? International Journal of Sports Physiology and Performance, 2010, 5, 276-291. Human Kinetics, Inc.

 

Ce modèle, proposé par S. Seiler, évoque une intensité allant de 50% à 100% de la VO2max. En effet, lorsqu’il s’agit d'améliorer la VO2max, les intensités inférieures à 50% et supérieures 100% de la VO2max apparaissent soient trop faibles ou trop importantes lorsque l’on essayera d’optimiser sa réponse (1). 

 

On peut distinguer deux grands types de distribution : à basse intensité (LIT) et à haute intensité (HIT). Les efforts à basse intensité se situent entre 50% de la VO2max et le premier seuil ventilatoire (VT1) ou lactique (LT1). Quant aux efforts de haute intensité, ils sont compris entre le premier seuil ventilatoire ou lactique jusqu’au 100% de VO2max (zone 2 et 3 d’après le schéma). 

 

Aussi, il est possible de rajouter un intermédiaire entre la LIT et la HIT : situé plus exactement entre le seuil lactique ou ventilatoire 1 et 2, schématisé sur la figure 1 par la zone 2. Cette zone sert par exemple de no man’s land lors d’entraînement de type polarisé…

 

Bertrand Louboutin, Octobre 2023

 

Bibliographie :

  1. Seiler S. What is Best Practice for Training Intensity and Duration Distribution in Endurance Athletes? Brief review. International Journal of Sports Physiology and Performance. 2010. 5, 276-291 © Human Kinetics, Inc.